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Comment concilier rigueur et cohésion sociale ?
C’est dans le cadre chaleureux du restaurant Casa Rina situé rue du faubourg Montmartre à Paris, que mercredi 7 décembre 2011, le Club Nouveau Siècle1 présidé par Bernard Reygrobellet organisait un dîner-débat sur ce thème on ne peut plus d’actualité.
D’emblée celui-ci indiqua que la caractéristique de ce club, qui fait partie du Conseil des clubs et Think-tanks de l’U.M.P., est de débattre sans a priori avant de se faire sa propre idée.
Les deux intervenants étaient : Madame la Ministre Marie-Anne Montchamp, Secrétaire d’Etat auprès de Roselyne Bachelot, Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale du Gouvernement de François Fillon ; et, Monsieur Jean Peyrelevade, économiste de renom, Président de Leonardo & Co, ancien président de Suez et du crédit lyonnais, classé politiquement à gauche.
Dans l’assistance on comptait : Monsieur le Préfet Thierry Coudert, président de la Diagonale ; S.E. Bernard Dorin, Ambassadeur de France ; le général de division François Maurin, ancien Chef d’Etat-major des Armées ; le président Jean-Claude Pasty ; Mona Sow-Houphouët ; Alain Terrenoire, Président de l’Union Paneuropéenne ; Layashi Yaker, ancien ministre de la République algérienne, ancien Secrétaire général adjoint de l’ONU ; Didier Doucet écrivain, auteur de « 3 points c’est tout » ; ainsi que de nombreuses autres personnalités.
Tout d’abord Jean Peyrelevade, tout en exposant les thèses développées dans son dernier ouvrage « La France état critique » a donné sa vision économique de la France d’aujourd’hui. Cette présentation sans concession mais lucide a mis l’accent sur l’impérative nécessité de remettre l’appareil industriel du pays en ordre de marche et de prendre des décisions d’alignement de la gestion des finances françaises [i.e. en matière de charges sociales et de retraites] sur les pratiques de l’Europe du Nord.
Jean Peyrelevade nous a annoncé qu’après avoir écouté le discours de François Bayrou, il avait décidé de le rejoindre. Le président Bernard Reygrobellet qui recevait Jean Peyrelevade pour la deuxième fois après une conférence sur « Où va le capitalisme ? » en mars 2006, ne manqua pas alors de lui faire remarquer qu’il serait toujours le bienvenu à Nouveau Siècle !
Puis Marie-Anne Montchamp, a exposé à l’assistance sa vision des enjeux quant à la nécessité de préserver la cohésion sociale dans le climat tumultueux de la crise de l’euro.
Marie-Anne Montchamp a conclu son propos en appelant au rassemblement : « Il est important de renoncer à des escarmouches politiciennes, mais de se rassembler à la manière des gaullistes dans la cohésion nationale, avec la France au cœur pour chacun, en sachant que c’est moins la préférence française pour des produits français qui compte, mais l’idée de comprendre que chacun de nous dans ces décisions, y compris les plus petites et les plus marginales doit pouvoir et devoir avoir la France au cœur afin que ses décisions convergent avec les politiques que nous leurs proposons ».
Le débat s’est poursuivi à la fois avec simplicité, sincérité et les convictions de chacun, dans une parfaite authenticité.
A l’issue de celui-ci, le Président du club Nouveau Siècle annonça que Marie-Anne Montchamp rejoignait le club Nouveau Siècle en tant que vice-présidente2.
Enfin pour conclure Bernard Reygrobellet indiqua avec détermination que pour les gaullistes du club Nouveau Siècle, rien ne serait possible sans l’adhésion des français et qu’à cet égard la participation est un argument de lutte socio-économique de premier choix. En effet : « ce qui compte pour nous gaullistes c’est l’unité de la Nation. Quoi de mieux pour l’unité des citoyens que de les traiter tous avec équité et avec dignité ! Nous sommes au club Nouveau Siècle attachés à défendre la liberté économique car elle est la seule à pouvoir assurer le progrès de notre société. Mais cette liberté doit être à la fois ordonnée et partagée.
Ordonnée, car toute anarchie est destructrice. Cette liberté il appartient à l’Etat par ses prérogatives de la faire respecter. Les marchés financiers comme les marchés économiques devront se plier à respecter de nouvelles règles.
Et la liberté partagée, c’est pour nous : la participation. Chacun devant pouvoir peser sur les décisions tout en se les attribuant ».
Nouveau Siècle, Paris le 10 décembre 2011
Présidé par Bernard Reygrobellet depuis octobre 2006, ce club est le dernier des mouvements issus de la longue lignée des porteurs de la vision sociale du gaullisme. Il a été fondé en 2001 par Philippe Dechartre, ancien ministre du Général de Gaulle et de Georges Pompidou qui en est avec Yves Guéna Président d’honneur.
2. Le club Nouveau Siècle a trois vice-présidents : Marie-Anne Montchamp, Jacques Godfrain et Alain Terrenoire.
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