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Je t'avais emmené voir le feu d'artifice, Ce quatorze juillet, sur la plage de Nice; C'était ton tout premier, tu n'avais que trois ans Et tu l'as regardé avec tes yeux d'enfant. Jusqu'au bouquet final, tu étais à la fête Et tu ne savais plus où donner de la tête; Après, tu as voulu boire une limonade; Nous avons parcouru, alors, la promenade : La foule, autour de nous, repartait enchanté Du spectacle donné par les artificiers. Les gens parlaient anglais, allemand, hollandais, A peine entendait-on un homme qui criait... "Attention au camion, poussez-vous !", hurlait-il... Je t'ai pris dans mes bras, petit trésor fragile, Mais je ne savais pas où je devais courir; Je voulais, simplement, t'empêcher de mourir. Je fuyais, droit devant, là où, éperdument, Tentaient de s'éloigner des centaines de gens; Le bruit se rapprochait à plus de cent à l'heure... Que peut une maman plongée dans la terreur ? Son aile de ferraille a tamponné mon bras Qui croyait te garder sain et sauf contre moi. Tu avais disparu... avais-je été blessée ? Cela m'était égal, juste te retrouver... Je ne raisonnais plus, je devais m'éloigner; Tu étais dans mes bras, je voulais te sauver. Zigzaguant, le camion poursuivait son carnage, Écrasant et broyant les gens sur son passage; |
La promenade était jonchée de corps inertes, Des gens téléphonaient, ou lançaient des alertes, On craignait que, partout, de nouveaux agresseurs Continuent de répandre encore plus de malheur. Mes larmes m'aveuglaient, je ne voyais plus rien: Une femme, étendue, tendait vers moi ses mains. Je me suis approchée pour lui venir en aide Et me suis aperçue que ma jambe était raide. J'aidais sur mon chemin, avec d'autres passants, De l'ignoble tuerie, les rares survivants. Puis j'ai repris ma quête à travers les blessés Cherchant à quel endroit j'avais été heurtée. Et, de ce point d'impact, j'ai rebroussé chemin Puis l'ai refait sans cesse et jusqu'au lendemain, Redoutant, chaque instant, la terrible vision Du corps privé de vie de mon petit garçon. Et j'ai supplié Dieu, moi qui n'y croyais pas Je L'ai prié, renié, adoré mille fois. Qu'importe qu'Il existe ou qu'il n'existe pas S’il écoute quelqu'un, c'est quelqu'un comme moi Et pas un assassin qui, invoquant sa foi, Massacre devant lui des gens au nom d'Allah. D'ailleurs ce salopard est mort tout près de moi Alors que, retrouvé, mon fils dort dans mes bras. |
BR et OS - 18 juillet 2016
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